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Europe two tier equity market: free sectors vs regulated sectors in France

Travaux Pratiques: Ce qu'il faut avoir ou ne pas avoir dans les Marchés des Actions
Charles Gave
Institut des Libertés, "Nouvelle Leçon sur les façons de gagner de l’argent sans travailler… Mais en réfléchissant !", 13 novembre, 2017

  • La ligne rouge représente les sociétés du secteur « libre », dont j’ai calculé un indice en prenant les secteurs où l’Etat n’a pas son mot à dire : consommation, matières premières, valeurs industrielles, pétrole, technologie, pharmaceutiques… Un portefeuille constitué des valeurs « libres » depuis 2010 est passé de 90 à 170, ce qui est nettement plus que l’inflation et en plus son heureux détenteur a touché des dividendes en hausse sensible.

  • La ligne noire représente l’indice des valeurs « administrées » et chacun peut voir que depuis 2010, il n’a pas gagné grand-chose… qui plus est, dans ces secteurs les suppressions de dividendes ont été nombreuses. Rajoutons enfin que comme tous ces sociétés dépendent de l’Etat, si celui-ci venait à connaitre des difficultés financières, il est à craindre qu’elles seraient les premières à faire faillite. Acheter ces valeurs est donc à peu près aussi idiot que d’acheter des obligations de ces mêmes états.


Pour conclure sur les actions : si vous achetez des actions, c’est parce que vous pensez que le capitalisme marche. Il est donc complètement contreproductif d’acheter des sociétés soumises aux foucades et caprices de l’Etat. Si vous jouez le capitalisme, jouez-le vraiment !